A voir absolument : SHAUN OF THE DEAD

OUBLIEZ TOUS LES FILMS DE ZOMBIES QUE VOUS AVEZ PU VOIR

On aura attendu, mais le voilà enfin. Sorti sur le territoire rosbiff peu de temps après l’Armée des Morts, soit il y a maintenant un an, Shaun of the Dead est la comédie de l’année et le film de zombie de la décennie ! Rien que ça, yes sir ! Petit rappel pour ceux qui ne se sont pas fournis le DVD : Shaun (Simon Pegg, également co-scénariste) est un pré-trentenaire typiquement anglais : il est roux, boit moult bières quand ce n’est pas une cup of tea et passe toutes ses soirées au pub avec Ed, son gros coloc et meilleur ami, et sa petite copine, Liz. Malheureusement pour le train-train du casanier Shaun, Liz aimerait enfin passer une soirée romantique, loin de Ed et de ses rots et autres affectueuses insultes (« Vous voulez une bière, les enfoirés ? »). Seulement, Shaun étant un loser, il réussit à foirer cette simple formalité amoureuse et, du coup, Liz le largue. Désespéré, Shaun noie son chagrin au pub, épaulé par le crade mais fidèle Ed, sans se rendre compte que Londres est la proie d’une étrange et terrifiante épidémie.



Le résumé est loin, trèèèèèèèèèès loin de rendre justice à l’Objet Filmique Non Identifiable que je vous invite fébrilement à découvrir. C’est simple, je serais prête à lancer des disques vinyles à la gueule de tout réfractaire avant de l’achever à coups de batte de cricket. Car oui, je le répète, en plus d’être une grande et hilarante comédie, Shaun of the Dead est THE film de zombie anglais que le Royaume-Uni attendait, et voire même le monde ! Le fait de ne pouvoir classer cette œuvre orgasmatique explique sans doute la sortie tardive en notre verte contrée tant sont frileux nos gentils distributeurs. Mas j’arrête là mes doléances, les ayant déjà formulées pour May. Et afin de mettre fin à tout malentendu, le film du duo Wright et Pegg n’est pas une parodie. Quant à lui trouver une classification précise (comédie horrifique ou film d’horreur comique ?) on s’en tape !!! Avant tout, Shaun… est l’antithèse d’un film foutage de gueule. Pas de clins d’œil lourdement appuyés, toute référence à d’autres films de zombies démontre avant tout un amour immodéré du genre de la part de nos deux zigotos. Ainsi, la mère de Shaun se prénomme Barbara, comme l’héroïne gueularde et catatonique du premier film de Romero, on entend des scores issus de Zombies et nous avons même droit à LA scène d’éviscération (car pas de bon film de zombies sans boyaux à l’air, c’est une règle sacrée). Et l’exploit incroyable de Pegg et Wright est d’arriver à contrebalancer l’horreur et l’ambiance apocalyptique par un humour salvateur axé avant tout sur le quotidien, la vraie vie, quoi ! Qui n’a jamais eu de pote adepte du pet sournois et foireux ? Ne vous êtes-vous jamais demandé comment vous autres, geeks, réagiriez face à une vraie invasion de morts-vivants ?





L’humour est apporté par des personnages décalés face à une situation cauchemardesque. L’ambivalence rire et terreur amène les auteurs à œuvrer sur le fil du rasoir et, pour équilibrer au mieux ce qui aurait pu donner un film bancal avec le cul posé entre deux chaises, Wright et Pegg ont l’excellente idée de se pencher avant toute chose sur la personnalité de chaque protagoniste et aussi, de peaufiner une réalisation carrément ingénieuse et ludique. Ingénieuse par un montage dynamique et deux scènes bluffantes en plan séquence montrant le quartier de Shaun avant l’invasion puis pendant, tout en restant collé au point de vue du héros complètement à l’ouest qui ne se rend pas compte que ces badauds boiteux et grognant s’approchant péniblement de lui représentent une réelle menace. Et ludique aussi par le simple fait que chaque élément retrouve un échos un peu plus loin dans le film : tous les figurants, que ce soit ceux apparaissant lors de l’intro ou tout au long de l’histoire, reviennent sous forme de zombies, les prédictions de chaque personnage finissant plus ou moins par se vérifier, le fameux plan séquence, bien sûr et même les pets de Ed, le premier nous faisant bêtement rire tandis que le deuxième, dans des circonstances bien différentes, perd son aspect bassement comique et prend une dimension émotionnelle inattendue. Ce jeu des échos est une bonne raison de voir Shaun of the Dead plutôt deux fois qu’une, et comme on dit jamais deux sans trois, je vous enjoins de vous plier à cet excellent adage ! (sinon, c'est la batte de cricket et un prout foireux du gros Ed en prime)





Bandes Annonces :

N°1
N°2



Source : www.mad-movies.com
Critique de film par ScreamQueen

C'est clair que ça à l'air bien

un e tres bonne surprise cinematographique

encore pas vu malheureusement

des figurines viennent de sortir